Le chantier du contournement de Bourg-Achard avance à grands pas. Le projet de 7 millions d'euros est entièrement financé par le Département


9000 véhicules par jour

Avec près de 9 000 véhicules, dont 10% de poids-lourds qui la traversent au quotidien, Bourg-Achard, dans l’Eure, souffre. D'ici deux ans, les quelque 4 000 habitants de cette la commune vont retrouver leur tranquillité, lorsque les véhicules qui ne servent pas à la vie locale seront déviés sur le contournement à venir : une toute nouvelle route départementale de 2 km, aménagée en 2 fois 1 voie et agrémentée de 3 giratoires.

Ce projet 100% départemental est amené à dévier environ les trois quarts de la circulation actuelle, emmenant au loin avec lui les nombreuses nuisances engendrées par ce trafic : bruit, pollution et insécurité routière.

Un investissement de 7 millions d’euros

"Nous sommes vigilants à la qualité de vie des Eurois", a rappelé Pascal Lehongre, président du conseil départemental, lors de sa visite sur le chantier vendredi. "C'est pour cela que nous allons consacrer 7 millions d'euros pour la construction de ce contournement."

Ce projet intègre le plan pluriannuel d'investissements Routes de 125 millions d'euros, pour entretenir, moderniser et sécuriser le réseau routier eurois.

Fin des travaux en 2022

Le chantier se décompose en plusieurs étapes. Pour l'heure, deux giratoires (un sur la RD313 et un autre au croisement des RD675 et 144) ont été aménagés. Un troisième giratoire, sur la VC4, est en cours. Ne restera plus, qu'en 2021 et 2022, à aménager la 2 fois 1 voie.

Cette route sera limitée à 50km/h entre le giratoire de la RD313 et le giratoire de la VC4, et à 80km/h sur la section en dehors de la zone d'activités.

Haute qualité environnementale

A noter que ce chantier a obtenu la certification haute qualité environnementale infrastructures, qui exige de remplir plusieurs conditions en matière environnemental qui consiste à favoriser le remploi de matériaux, le tri des déchets dans des bacs spécifiques avant leur acheminement dans des centres de traitement, la présence de kits antipollution sur le chantier et l’entretien des engins en dehors de la zone de travaux.

Depuis le début du chantier, 1 269 heures ont été effectuées par des travailleurs en insertion.