Cambriolages, tentative de vols par effraction, escroqueries, recel de vol, le tout en bande organisée. Une équipe de malfaiteurs a été démantelée par la police judiciaire en Seine-Maritime. Trois des suspects sont en détention provisoire. Au total, 33 victimes.
Une vaste enquête de la police judiciaire de Rouen a permis de démanteler une équipe de malfaiteurs soupçonnée d’avoir commis une trentaine de vols par effraction, notamment à Sotteville-lès-Rouen, Petit-Quevilly, Barentin et Notre-Dame-de-Bondeville, en Seine-Maritime, entre février et mars 2025.
Dans la nuit du 5 au 6 février, deux vols par effraction ont été signalés au domicile de particuliers à Sotteville-lès-Rouen et Petit-Quevilly. Les malfaiteurs avaient dérobé des effets personnels, dont des cartes bancaires, ainsi que deux véhicules : un Renault Scénic et une Audi.
Le Renault Scénic a rapidement été utilisé pour d’autres délits : dans la nuit du 7 au 8 février, il a servi à un cambriolage dans un commerce de Barentin, avant d’être impliqué dans un casse-bélier contre un garage à Notre-Dame-de-Bondeville la nuit suivante.
Dans la nuit du 5 au 6 février, deux vols par effraction ont été signalés au domicile de particuliers à Sotteville-lès-Rouen et Petit-Quevilly. Les malfaiteurs avaient dérobé des effets personnels, dont des cartes bancaires, ainsi que deux véhicules : un Renault Scénic et une Audi.
Le Renault Scénic a rapidement été utilisé pour d’autres délits : dans la nuit du 7 au 8 février, il a servi à un cambriolage dans un commerce de Barentin, avant d’être impliqué dans un casse-bélier contre un garage à Notre-Dame-de-Bondeville la nuit suivante.
ADN, cartes bancaires et techniques d’enquête
Le Renault Scénic a été découvert abandonné sur la voie publique le 10 février. À son bord, les enquêteurs ont retrouvé un ADN, permettant d’identifier l’un des auteurs, âgé de 24 ans.
Quant à l’Audi, elle a été retrouvée détruite par le feu le 15 février à Oissel.
Grâce « aux techniques spéciales et particulières » ainsi qu’à l’exploitation des cartes bancaires volées lors des cambriolages et au travail minutieux des enquêteurs de la police judiciaire, précise une source policière, trois suspects ont rapidement été identifiés. L’enquête a révélé qu’ils n’agissaient pas seuls et utilisaient systématiquement des véhicules volés pour commettre leurs délits.
Quant à l’Audi, elle a été retrouvée détruite par le feu le 15 février à Oissel.
Grâce « aux techniques spéciales et particulières » ainsi qu’à l’exploitation des cartes bancaires volées lors des cambriolages et au travail minutieux des enquêteurs de la police judiciaire, précise une source policière, trois suspects ont rapidement été identifiés. L’enquête a révélé qu’ils n’agissaient pas seuls et utilisaient systématiquement des véhicules volés pour commettre leurs délits.
Ils foncent délibérément sur les policiers
Le 28 mars, deux suspects ont été arrêtés en flagrant délit alors qu’ils revenaient d’un vol par effraction commis dans l’Eure. À bord d’un nouveau véhicule volé, ils n’ont pas hésité à « foncer délibérément sur les policiers », ce qui leur vaut également d’être poursuivis pour refus d’obtempérer et recel de vol.
Parallèlement, les investigations ont permis de localiser un autre membre du groupe, caché chez un ami à Rouen. D’autres proches, dont une mère de 46 ans et la petite amie d’un des auteurs présumés, sont également mis en cause pour recel et dissimulation de preuves.
Parallèlement, les investigations ont permis de localiser un autre membre du groupe, caché chez un ami à Rouen. D’autres proches, dont une mère de 46 ans et la petite amie d’un des auteurs présumés, sont également mis en cause pour recel et dissimulation de preuves.
33 victimes identifiées
Au total, 33 faits de vols et tentatives de vols, escroqueries et recel de vol commis en bande organisées entre le 5 février et le 28 mars 2025 au préjudice de particuliers et de commerçants en Seine-Maritime, dans l’Eure, le Val-d’Oise, l'Oise et les Yvelines, sont attribués à cette équipe de malfaiteurs.
Déférés devant le procureur de la République, les mis en cause ont été cités en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Rouen. L’audience a été renvoyée au 25 juin prochain.
Dans l’attente, trois des prévenus — deux hommes de 24 ans et un de 25 ans — ont été placés en détention provisoire à la maison d’arrêt de Rouen. Les deux autres, la femme de 46 ans et un homme de 23 ans, ont été laissés libres sous contrôle judiciaire jusqu’à leur comparution.
Déférés devant le procureur de la République, les mis en cause ont été cités en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Rouen. L’audience a été renvoyée au 25 juin prochain.
Dans l’attente, trois des prévenus — deux hommes de 24 ans et un de 25 ans — ont été placés en détention provisoire à la maison d’arrêt de Rouen. Les deux autres, la femme de 46 ans et un homme de 23 ans, ont été laissés libres sous contrôle judiciaire jusqu’à leur comparution.